Erreur médicale ou faute médicale, un cas sous le coup d'une action pénale...

 
François/ 1er janvier 2007!

Les urgences médicales, dans certaines cliniques, un secteur à très haut risque ?

 

Encore appelée "Adverse event", ou "clinical delivery problem", l'erreur médicale reste un sujet abordé pudiquement par les établissements hospitaliers...

 
 

Site dédié à François GOFFIN, 21 ans, victime d'erreur médicale à Namur, Belgique.

 

Les autres "news"

(août 2013)

Evocation

  • Comme les parents de François le supposaient en 2008, au vu de l’attitude adoptée par la clinique depuis le début de l’instruction, les documents d'imagerie médicale manquants dans le dossier ont dû faire l'objet d'une perquisition dans la clinique pour être mis enfin entre les mains du collège d'experts, c'est à dire,après 29 mois d'attente! En effet, au cours d'une perquisition faite le 3 novembre 2009, la clinique a été contrainte de transmettre tous les documents d'imagerie médicale réalisés dans les 12 premières heures de l'admission de François dans l'établissement de soins namurois.
    Tous ces éléments ont ainsi été rassemblés sur support DVD et transmis au collège d'experts !!!!
    Il aura donc fallu deux saisies, la première en avril 2007 et la seconde en mai 2009, ainsi qu'une perquisition, pour obtenir ce que tout patient doit normalement pouvoir obtenir sur simple demande.

    En agissant de la sorte, la clinique a bafoué, durant plusieurs années, les droits élémentaires du patient à obtenir son dossier médical et, de ce fait, elle a infligé une souffrance supplémentaire aux parents de François en empêchant ainsi la procédure judiciaire de progresser normalement.
    C’est sans doute à cette façon d’agir que la clinique fait référence sur son site internet : « En cultivant les valeurs de vie et de respect mutuel, la clinique place le patient au centre de ses réflexions et actions».

  • Encore actuellement, les parents reçoivent régulièrement des éléments sur les antécédents des docteurs A. et B. (voir à ce sujet, la page "En marge"). Certains de ces éléments peuvent être consultés en cliquant sur les liens ci-dessous:
  • Article - archive magazine Publi-Choc du 1er février 1995

    Article - archive journal En Marche du 1er février 1996

    Article - archive journal Le Soir du 17 février 1996

    Pour en savoir plus, consultez la page "En marge".

  • Pour aborder les aspects médicaux du dossier, les parents de François ont choisi de prendre l'avis d'un expert reconnu en médecine légale, en la personne du Professeur Philippe Boxho. Ce médecin, conseil de la partie civile, a préparé une note de faits directoires pour la famille Goffin sur les aspects médicaux du dossier. Le document, transmis depuis au magistrat instructeur, met en avant les manquements du Dr B., urgentiste qui a été le premier intervenant auprès de François, et du Dr A., orthopédiste de garde le 20/02/2007.

    Pour connaître l'avis du Pr Ph. Boxho Pr. Philippe Boxho, IML, Liège

  • L'émission "Indices" de RTL-TVI avait consacré le 23 septembre 2009 une séquence de 26 minutes aux erreurs médicales. L'émission a notamment voulu aborder, documents et évocations à l'appui, les circonstances du décès tragique de François Goffin, en février 2007!

    Des extraits de cette émission sont visibles à la page "Presse" de ce site. Vous pouvez également les visualiser en cliquant sur les lien ci-dessous:

    Extrait de l'émission "Indices" (RTL-TVI): Les commentaires des 2 médecins au sujet du dossier

    Extrait de l'émission "Indices" (RTL-TVI): Les faits du 20/02/2007 (évocation)

  • Les deux médecins contre qui la famille s'est constituée partie civile, à savoir, le Dr A., orthopédiste, et le Dr B., urgentiste, sont toujours restés en activité dans la clinique où les faits se sont passés en 2007, et ce malgré les plaintes introduites par les parents, malgré le rapport préliminaire du collège des experts et malgré les témoignages enregistrés dans le cadre du dossier d'instruction. Tous ces éléments sont connus de la clinique qui a été mise à la cause par la famille.

  • Compte tenu de l'absence de mise en oeuvre de moyens de soins, dans les premières heures de l'admission en clinique de François Goffin, alors que l'écrasement l'exigeait impérativement, la famille a décidé de compléter sa constitution de partie civile, d'une prévention de non assistance à personne en danger, à l'encontre des Dr A et B. Cette nouvelle constitution a été introduite le 27/10/2010.

  • La famille a également introduit une plainte contre le radiologue qui a procédé à l'échographie des membres inférieurs de François, le jour de l'accident. Cette mise en cause résulte des déclarations du médecin-radiologue, entendu dans le cadre de l'instruction, ainsi que des éléments révélés dans la procédure. Le parquet a mis cette plainte à l'instruction, tout comme la plainte pour non-assistance à personne en danger contre les docteurs B. et A.

  • En 2010, pour la première fois, et cela plus de 3 ans après le décès de François, un des médecins mis en cause par la famille, l'urgentiste B., a pris contact avec les parents de François, par le biais de son avocat, pour se dire "importuné" par les diverses démarches entreprises par les parents de François Goffin. Il menace de prendre "des mesures moins agréables" si ces démarches ne sont pas stoppées. La famille de François se demande avec inquiétude ce que ce médecin envisage comme mesures moins agréables que la perte d'un fils...?
  • Les parents de François étaient intervenus le 22/05/11 dans l'émission de RTL-TVI "L'information confidentielle", pour évoquer les lenteurs dans l'évolution du dossier d'instruction. Michel Bouffioux, journaliste au journal Paris-Match, est venu présenter le résultat de ses investigations au sujet d'un voyage contesté auTogo. Ce voyage privé a réuni, fin 2008, le juge d'instruction chargé du dossier, et le frère du Dr A. ainsi qu'un groupe de 7 autres personnes, à Lomé pour un séjour de dix jours... Etant donné le comportement inadéquat du juge qui suscite plus que des doutes sur son impartialité, les parents de François ont, dès ce mois de juin, déposé une plainte auprès de l'autorité disciplinaire du juge d'instruction, ainsi qu'une deuxième auprès du Conseil Supérieur de la Justice (CSJ).

  • Vu l'absence de toute réaction du juge d'instruction pour passer le dossier à quelqu'un de plus "neutre"(cfr: l'article de Paris Match sur son voyage en novembre 2008, au Togo, avec le frère du Dr A.), la famille Goffin avait introduit le 29 août 2011, une requête en récusation à l'encontre du Juge Philippe Olivier, pour cause de suspicion légitime.
    L'audience publique s'est déroulée le lundi 17 octobre 2011, devant la première chambre de la Cour d'Appel de Liège (Palais de justice de Liège, place St Lambert).
    L'arrêt a été prononcé le lundi 24 octobre. Celui-ci considère que l'action en récusation des parents de François à l'encontre du juge est trop tardive et par là, irrecevable. Le motif invoqué pose question au vu de la durée de l'instruction elle-même, mais ... comme dit l'adage "faites ce que je dis, pas ce que je fais !". En résumé, et en utilisant un langage "sportif", on peut dire que le juge a été "sauvé par le gong !". Et finalement, ce n'est que partie remise... La famille s'est déjà remise à la recherche de la vérité... Une requête en devoirs complémentaires avait été introduite le 21/12/2011. Le juge, ainsi que le parquet n'ont pas fait droit à cette requête arguant qu'il valait mieux désormais éviter de retarder inutilement la procédure. Les parents s'interrogent sur le sens qu'il faut donner à cette argumentation: faut-il la prendre au premier degré ou au deuxième degré?

  • Pour relire : L'arrêt de la Cour d'Appel de Liège quant à l'action en récusation

  • Pour relire l'article de Michel Bouffioux : Le voyage contesté d'un juge d'instruction
  • Pour revoir : L'Info confidentielle du 22/05/2011

 

  • Aux internautes qui ont interrogé ce site pour savoir si François était apparenté à David Goffin, tennisman liégeois qui progresse à l'ATP, et a participé au tournoi de Roland Garros en mai 2012 (match en 1/8ème de finale contre Roger Federer), il est à signaler qu'aucun lien de parenté même éloigné n'existe à priori avec la famille de ce brillant joueur.
 
 

Cas similaire

Le site dédié à Mélanie CAILLIAU décédée le 29 mai 2004 à l'âge de 22 ans à Bruxelles, Belgique.

 

Liens

asbl Action Erreurs Médicales Avec le soutien de l'asbl ACTION ERREURS MEDICALES

 

Dernière mise à jour : 18/04/2018
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